Une 3ème injection du vaccin contre le COVID19 pour les personnes sous certains immunosupresseurs
Afin de rendre le vaccin plus efficace, la filière Filnemus a complété ses recommandations pour les personnes traitées par certains immunosuppresseurs.
Elle propose un nouveau schéma vaccinal :
3 injections à 4 semaines d’intervalle du vaccin de Pfizer–BioNTech ou du Moderna en cas de traitement par :
- Azathioprine (IMUREL)
- Mycophenolate Mofetil (CELLCEPT, MYFORTIC)
- Méthotrexate (IMETH, METOJECT, LEDERTREXATE, NORDIMET, NOVATREX, PREXATE, METHOT, …)
- Rituximab (MABTHERA).
Ainsi, selon les cas,
- Le patient n’a reçu que 2 doses de vaccin :
Il doit prendre rendez–vous dans un centre de vaccination pour recevoir la 3e dose dès que possible (en respectant le délai de 4 semaines entre 2 doses). - Le patient n’a pas encore démarré le traitement immunosuppresseur envisagé :
Il reçoit le vaccin Pfizer–BioNTech ou Moderna d’abord selon le schéma classique de 2 injections à 4 semaines d’intervalle. Il débute le traitement ensuite si son état clinique le permet.
Les adultes vivants dans le même foyer qu’un patient sous ce type d’immunosuppresseur doivent être vaccinés. Le risque de transmission du virus sera ainsi diminué. Ils sont vaccinés selon le schéma classique de 2 injections à 4 semaines d’intervalle.
Cas spécifique du Rituximab (MABTHERA):
- Le patient est déjà sous Rituximab et n’est pas encore vacciné :
Les injections du vaccin sont réalisées à 4 mois, 5 mois et 6 mois après la dernière perfusion de Rituximab et la perfusion suivante est décalée de 2 à 4 semaines. - Le patient est déjà sous Rituximab et a eu 2 doses de vaccin depuis plus de 4 semaines :
La 3e dose est faite dès que possible. Il est conseillé cependant de reporter de 2 à 4 semaines la perfusion de Rituximab si nécessaire et si l’état clinique du patient le permet. - Le patient n’a pas encore démarré le Rituximab :
Le schéma classique de 2 injections à 4 semaines d’intervalle s’applique. Le traitement par Rituximab débute 2 à 4 semaines après la dernière injection de vaccin si l’état clinique du patient le permet.
D’autres schémas vaccinaux sont possibles en fonction de l’état clinique du patient. Le médecin habituel du patient, en discussion avec lui déterminera le schéma vaccinal adapté à sa situation.
Pour lire la totalité des recommandations : ici
Pour tout savoir sur vaccination Covid19 et maladies neuromusculaires, voici le dossier complet publié par l’AFM-Téléthon : ici